Le duo infernal des "Résident evil" se réforme sous la bannière de Constantin films. Ca va (nous) faire mal !
Une scène : c'est le temps qu'il nous faut pour comprendre de quoi il retourne, pour qui n'aurait pas pris le temps de regarder les divers trailers : des dialogues hideux jusqu'à l'improbable, des jeux d'acteurs / actrices approximatifs ou grimaçants, des décors minimalistes et un peu cheap, barbouillés à coup de palette graphique (aux tonalités plutôt engageantes cependant). En faisant baigner le tout dans une sauce SF mâtinée de western et de sorcellerie.
In the lost lands est une espèce de pendant féminin à "Witcher", sur lequel on brode un semblant scénario qui ne masque jamais la douce odeur du Z involontaire. L'histoire est tellement chaotique, aux enjeux moribonds, sans intérêt aucun ni suspens, sans fond, qu'il est impossible de s'attacher, s'identifier à quoi que ce soit : il ne suffit pas de quelques bribes d'idées pour faire un film cohérent et loin de toute originalité de façade.
C'est simplement mauvais, de A à Z, dans quelque sens que l'on prenne le film. D'après des nouvelles de G. R. R. Martin...
NOTE : 5 / 20