Il y a tout d'abord ce petit air intemporel que l'on siffle très facilement et qui reste en tête.
Disney nous propose une version comique, forcément animalière (si ce n'est qu'à cette époque l'Afrique noire n'avait pas encore été conquise ! Pas plus que les lunettes de soleil et les ballons baudruche n'existaient) et très légère de la légende anglaise.
De la musique entraînante et qui donne pourtant envie de chanter,
un personnage de Robin absolument charmeur, inpertinent, intelligent, imbattable, dont le pendant est un
méchant aussi vil, avide que bête et ridicule (sans parler du shérif,
immonde à souhait). Voilà un bon cru, drôle,
mouvementé, remuant, envolé, joyeux et entrainant, trépidant et se mouvant en sympathique heist movie sur la fin. Pas de grandes
surprises non plus : l'ajout forcé de jeunes personnages afin de toucher au mieux le public cible, beaucoup de scènes qui ne font avancer que très lentement l'histoire (autour de la love story) et une trame qui se démarque trop, de manière infantile, du mythe. Mais on y évoque avec sincérité l'injustice dans tous ses états, la dictature par la force, l'avidité d'un état aveugle et corrompu.
On y trouve par ailleurs une
foultitude de personnages très bien ficelés et attachants, ainsi qu'une morale immortelle que l'on salut bien bas : une ode à la justice sociale et un chant pour la redistribution des richesses.
NOTE : 13-14 / 20