Encore un biopic musical ?
Après ceux de Amy Winehouse, Bob Marley, M. Ravel, C. Aznavour, et avant Bob Dylan et autres Michael Jackson, voici la vie de La Callas, par P. Larrain, qui signe ici son 4ème biopic (sans compter les fausses biographies). Un spécialiste.
Evoquer ce célèbre nom, pour un spectateur complètement dilletante, qui n'entend donc rien à l'opéra et ne sait en rien reconnaître le talent d'une cantatrice, Maria n'avait a priori rien pour me faire vibrer.
Larrain choisit pourtant l'angle de la folie : celle d'une star perdue entre rêve et réalité. La Callas, diva odieuse, autoritaire et imbu de soi-même, il s'avère vite qu'elle n'est pas folle mais plutôt totalement, intimement égocentrée. Jusqu'en son désir de remonter sur scène. Et cela devient rapidement le sujet du film, l'angle d'approche du scénario, entre flashbacks et derniers instants de vie ; c'est dire si on s'y ennuie vite.
Avec une belle photo de carte postale : Angelina fait le job.
