Karate kid 3.
Dans le genre "vous avez vu le trailer, vous avez vu le film" ce nouveau Karate kid s'impose comme un chef-d'œuvre. Sans compter sur le fait que le scénario n'est déjà pas très reluisant d'originalité (Cf. les vastes similitudes avec la version de 2010...).
Du coup tout est lourd, convenu, pénible, ultra basique, avec ses méchants définis comme on pouvait le faire en 1984 : car ce nouveau bad guy est très clairement d'une nullité sans nom. Aucune personnalité, sans passé, sans âme : non seulement il nous agace, mais il n'existe à aucun moment du film. Karate kid : Legends aurait pu trouver son chemin à travers l'entrainement du boxeur : mais les scènes sont expédiées, sans saveur et sans intelligence. Tout tombe à plat et c'est purement catastrophique, suintant de banalités du début à la fin.
On y retrouvera le même discours sur le kung fu, mais en version allégée, un entraînement incroyablement indigent et des combats vraiment très passables et franchement ennuyeux. Pire : aucune réthorique sur cette fameuse différence entre kung-fu et karaté, promise par le titre.
Tout juste nous reste-t-il le plaisir de revoir Ming-Na wen et, pour certains, peut-être, ce parfum de nostalgie qui dégouline de chaque séquence.