Quand le gouvernement français pris parti de déporter les juifs, la famille de la jeune Tauba décida de se cloitrer dans un appartement, tout en haut d'un immeuble, pour y échapper.
Les films, nombreux, abordant le sujet, se doivent d'apporter leur pierre à l'édifice historique : et c'est justement ce qui manque cruellement à La vie devant moi. Le scénario décrit un journal a l'instar de celui d'Anne Frank -et c'est de prime abord ce qui a dû refroidir les éventuels spectateurs-, sans ne rien ajouter sur et autour de ce que l'on attend d'un tel sujet. Le film provoque plus l'ennui que une empathie indispensable.
Si La vie devant moi n'en demeure pas moins solide techniquement, il est à mon sens dangereusement contre-productif, risquant de banaliser cet important sujet ou faire fuir les spectateurs : un peu plus de 100 000 curieux...